※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※

Dès l'année 1104, Baudoin 1er ordonna de fouiller les fondations de l'ancien Temple du roi Salomon dans la plus grande discrétion, elles se révélèrent fructueuses et des secrets furent découverts.


Rappel historique

S'il est admis par tous les historiens que la première croisade débuta en 1096, ces mêmes historiens s'accordent pour reconnaître une multitude de pèlerinages protégés par des gens en armes de l'an 550 à 1071 . La Terre Sainte est depuis le VII ème siècle aux mains des Musulmans, disciples du prophète Mahomet. Ces derniers avaient jusque là toléré les pèlerins, en abusant toutefois de la situation car ils exigeaient l'acquittement d'un tribut pour accéder aux lieux saints. Charlemagne obtiendra le droit pour les chrétiens d'aller en pèlerinage à Jérusalem. La situation s'aggrave lorsque les Fatimides (dynastie musulmane qui règne en Afrique du Nord, en Egypte puis au Proche-Orient) prennent la ville sainte en 996. Puis, avec l'arrivée des Turcs le Saint Sépulcre est détruit par ces mêmes turcs musulmans en 1078 cette situation nouvelle bouleverse un équilibre précaire : la destruction du symbole Chrétien et les horreurs répétées sont à l'origine de la guerre pour délivrer Jérusalem.
Face à la gravité de la situation en Terre Sainte, région devenue inaccessible aux pèlerins, deux Papes sillonneront l'europe pendant 20 longues années afin de réveiller les consciences des Rois et Seigneurs Chrétiens . Ces Rois et Seigneurs Chrétiens ne se presseront pas pour venir en aide aux Chrétiens d'Orient ! Un troisième Pape connaîtra plus de succès dans cette entreprise, mais pour arriver à ses fins il devra biaiser, il ne mettra plus en avant la nécessaire guerre en Orient, il réformera l'église pour la rendre moins pompeuse et plus près du peuple, une fois cette réforme initiée, il demandera un effort aux puissants qui ne pourront plus se dérober ! Le Pape Urbain II réunira un concile à Clermont en 1095 et invitera les chevaliers à libérer le tombeau du Christ en leur promettant une place au Paradis. C'est aux cris de " Dieu le veut ! " que la foule répondra avec enthousiasme à l'appel du Pape, les puissants ne pourront plus reculer. Les Chrétiens sont donc appelé à cesser leurs luttes fratricides pour s'unir et combattre les infidèles d'Orient. Le fait de mettre l'ardeur belliqueuse des chevaliers au service de la foi et non en vaines guerres privées va avoir un effet bénéfique pour l'Occident.
Malgré la prise de Jérusalem par les croisés le 15 Juillet 1099, la sécurité des pèlerins n’était toujours pas assurée. Entre les brigands régionaux et certains croisés peu scrupuleux, les pèlerinages continuaient à prendre quelques fois des tournures tragiques pour les participants. Jérusalem aux mains des croisés en 1099, la mosquée Al-Aqsa ( construite à l'emplacement du Palais de Salomon ) ne fut pas détruite et devint l'habitation du roi de Jérusalem Baudouin 1 er à partir de 1104 sous l'appellation de "Palais du roi Salomon". En 1108, Baudouin 1 er, roi de Jérusalem, fit don des écuries de son palais et du dôme du rocher aux futurs Templiers. Les futurs Templiers y concentreront leurs activités en fouillant les fondations de ce palais pendant environ 10 années. Une fois cette tache accomplie, en 1118, Hugues de Payns et Geoffroy de Saint-Omer vivant sous la Règle des chanoines de saint-Augustin choisissent donc d’assurer la garde du défilé d’Athlit, le chemin d’accès le plus dangereux pour les pèlerins. C'est en haut de ce défilé que sera construit plus tard en 1217 le Château-pèlerin ( 280.00ml x 160.00ml ) une véritable forteresse Templière. Ils prennent alors très rapidement le nom de Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon ou Templiers du fait de l'emplacement symbolique de leur siège à Jérusalem ( bâti en 961 avant Jésus-Christ, le Temple de Salomon fut détruit par les Chaldéens en 587 avant Jésus-Christ, reconstruit, puis définitivement détruit en 135 par l’empereur Hadrien, les Musulmans construiront en 692 sur les fondations de ce Temple leur dôme du rocher ). Les chevaliers Français les plus connus qui se sont joints bien après l'année 1128 aux deux fondateurs de l'Ordre du Temple sont :
- Robert de Craon , 2 ème Maître de l’Ordre et son législateur. Originaire d’Anjou, n’en est pas moins apparenté aux grandes familles du nord, par ses arrières grands parents, barons d’Artois, Sires de Créquy. Certains le surnomment Roral. Il arrive à Jérusalem en 1131 après la mort de sa femme Richèze .
- André de Montbard, Oncle maternel de Saint Bernard. Il entre avec lui dans l’Ordre Cistercien et l’aide à fonder Clairvaux, dont il est élu abbé. Après le concile de Troyes en 1129, il entre dans la nouvelle milice du Temple sous la conduite d’Hugues. Il reste en Terre Sainte et devient le conseiller de la Reine Mélisande. D’abord Sénéchal de l’ordre, il en deviendra plus tard le 5ème Maître.
- Archambault de Saint-Amand , Présent à Troyes en 1129, Flamand d’origine, plus exactement du Hainaut. Certains pensent qu'il est le père d’Eudes, 8ème Maître du Temple.
- Hugues Rigaud, Originaire du Languedoc, assiste au concile de Troyes où se décideront les caractéristiques qui régiront l’Ordre, de retour dans sa Provence natale, il agira en tant que visiteur du Temple, puis procureur du Temple.
- Payen de Montdidier, originaire de Montdidier en Picardie, nommé au concile de Troyes vers 1130, Hugues lui demande de gérer les biens de toute la région du Nord de la France. Il reste donc sur place en qualité de Précepteur de France.
- Bernard Rolland, Originaire du Marquisat de Provence, participant au concile de Troyes, désigné pour faire connaître l’Ordre du Temple dans le sud de la France. Ayant reçu de nombreuses donations, il fonde une des plus grandes commanderies à Richerenches.
- Geoffroy de Bossoit, Homme de Baudoin IV, comte de Hainaut en Belgique actuelle, il laisse ses territoires de Frameries à l’Ordre du Temple et défend vaillamment la Terre Sainte. Participe au concile de Troyes en 1129.

L’Ordre du Temple prend forme en 1119 par l'action de ces deux chevaliers désirant protéger les chrétiens en pèlerinage à Jérusalem. C’est au concile de Troyes (14 Janvier 1128), à la demande de Saint-Bernard (Bernard de Clairvaux) que l’Ordre est véritablement reconnu par la Papauté. L’Éloge de la Nouvelle Milice est un témoignage capital de l’importance de Saint-Bernard dans la création de l’Ordre du Temple. Il a lui-même écrit la Règle qui régit le fonctionnement complet de l’Ordre.

Templiers Bâtisseurs

Durant environ deux siècles de 1118 à 1291 l'Ordre du Temple a construit d'innombrables chateaux forts en Occident et au proche Orient afin de défendre les états Latins d'Orient. En Occident et particulièrement dans le royaume Franc l'Ordre a construit des villages fortifiés, des fermes, des maisons, des ponts, etc .. destinés à faire fructifier leurs biens. L'Ordre se révéla être un excellent gestionnaire des biens.

Templiers Banquiers

Les Templiers créent en plein Moyen-Âge un système monétaire perfectionné dans lequel figurent la plupart des opérations modernes : ouverture de comptes courants, avances, cautions, gestion de dépôts, transferts internationaux de fonds... Les opérations financières qu’exercent alors les Templiers sont les prémices des opérations bancaires actuelles. Etant établie sur des principes d’ordres religieux et militaires, la confiance populaire envers le Temple en matière de dépôts d’argent, mobiliers, joyaux, est totale. Le Temple est synonyme de protection et de sécurité. Servant de dépositaire pour les pèlerins en route pour les Terres Saintes, l’Ordre se voit confier de nombreux biens, et, possédant des relais aussi bien en Occident qu’Outre-Mer, permet aux Croisés d’obtenir en Terre Sainte des espèces contre attestation de versements opérés aux trésoriers du Temple de Paris, Londres etc... C'est l'invention des lettres de change et des chèques. Le Temple de Paris, maison-mère de l’Ordre, fonctionne comme une banque centrale où toutes les transactions financières y sont répertoriées. D’illustres personnages y ont recours : Louis IX en 1250, le Roi d’Angleterre Henri III en 1261, Philippe Auguste en 1290... et le roi Philippe Le Bel, en personne, y entreposent des fonds. Les Templiers sont les promoteurs de deux cents cathédrales construites en moins de deux cents ans, lls les ont financé, ce qui représente un effort budgétaire colossal que les nations modernes seraient bien incapables d'envisager de nos jours. Les Historiens ont calculé qu’au XIII ème siècle, l’Ordre du Temple tirait de toutes ses activités bancaires, un revenu annuel moyen de 112 millions de livres, c’est-à-dire 19 114 321 084.00 € (en valeur de l'année 2000).

Templiers Scientifiques

Il est incontestable que pendant les deux siècles que durera l'implantation Templière au proche Orient, l'Ordre s'enrichira des connaissances acquises auprès des populations Orientales (litérraires,scientifiques,et meme spirituelles). L'Ordre se servira de ces nouvelles techniques acquises afin de construire des batiments (plus grands et plus hauts) ainsi que des ponts (plus longs) dans toute l'Europe. L'Ordre asséchera également un grand nombre de marais pour les rendre cultivable, de très nombreuses vignes seront également plantées. Les Templiers introduiront dans l'agriculture Française des fruits et des légumes découverts au proche Orient.

Le Secret des Templiers fit couler beaucoup d'encre : restons factuel

Pourquoi en 1118 ne pas avoir simplement appelé cette milice :
                    'Ordre des Pauvres Chevaliers du Christ' ?
Pourquoi avoir ajouté :
                    'Et du Temple de Salomon' ?
Pourquoi pendant 12 années (de 1104 à 1116) Hugues et Geoffroy restèrent seuls assistés simplement de croisés anonymes, et s'interdisant tout recrutement ?
Les premiers Templiers ont entrepris des fouilles dans les caves des bâtiments qui les abritaient depuis 1106 (Mosquée Al-Aqsa elle meme construite sur les fondations du temple de Salomon) ces bâtiments, propriété de Baudouin 1 er depuis 1102 avaient été offerts par ce dernier. Il semble bien que la seconde tâche secrète des Templiers pendant ces années (de 1104 à 1116) fut de réaliser des fouilles à l'emplacement du Temple de Salomon, et que ces fouilles se révélèrent fructueuses. Les Templiers ont découvert quelque chose de particulièrement important de nature à bouleverser, voire révolutionner, l’Occident et les futurs rapports Orient/Occident. Ils ont découvert l’Arche d’Alliance et certaines reliques et manuscrits qui contiennent l’essence des traditions secrètes du judaïsme et de l’Egypte ancienne, certaines remontant probablement à Moïse ! Salomon, réputé pour sa légendaire sagesse n’avait certainement pas déposé la véritable Arche dans le Saint des Saints de son Temple, avec tous les risques que cela comportait. En sage qu’il était, il a du placer une copie et cacher l’original à l’abri de toute intrusion ennemie.
Ce n'est qu'à partir de 1118 que les deux Templiers recrutent des nouveaux Frères et s'organisent en véritable armée qui quadrille le Proche Orient de Tarsus à Ascalon. Toutes ces régions conquises formeront les états Latins (Comté d'Edesse, Arménie Cicilienne, Principauté d'Antioche, Comté de Tripoli, Royaume de Jérusalem).
le 25 décembre 1119, le patriarche Garimond couronnait le nouveau roi de Jérusalem, Baudouin II. Le jour même, peu après la cérémonie, Hugues de Payns et Geoffroy de Saint-Omer faisaient vœu d’obéissance entre ses mains .
A la première question la réponse la plus plausible est : que cette milice faisait allégeance au Christ (fils de Dieu) dans la reconnaissance du nouveau testament via le Saint Sépulcre .
A la deuxième question la réponse la plus plausible est : que cette milice faisait allégeance à Dieu dans la reconnaissance de l'ancien testament via l'arche d'alliance .
A la troisième question la réponse la plus plausible est : que ce travail devait se faire en toute discrétion et avec le moins possible de témoins pour le cas ou des découvertes extraordinaires auraient été faites.

Quoiqu'il en soit ,

Les templiers firent, dans les ruines du Temple, une découverte remarquable, dont ils ne surent trop que faire au début : Il s'agissait de lambeaux de fragments d'écrits hébraïques dont le contenu devint très vite d'une importance décisive pour les chevaliers et pour toute l'histoire de l'ordre. Ces fragments furent remis à l'érudit Etienne Harding qui en fit la traduction. Ils rencontrèrent également les HARODIMS ( ou Haredim, un terme qui désigne les Juifs religieux qui craignent Dieu ), une branche du judaïsme fidèle à HERODE le constructeur du Temple (le tyran). Les lambeaux d'écrits se trouvèrent être des fragments de rapports "d'eschaimins" juifs (espions) qui, mandatés par les Sadducéens [ Du vivant de Jésus les Sadducéens formaient l’élite sacerdotale du Temple de Jérusalem. Leur influence concerne surtout le culte. Parti aristocratique, les sadducéens se montrent assez méprisants à l’égard du peuple. Aux yeux du peuple, ils recherchaient trop le pouvoir, et se compromettaient trop avec les Romains ], relatèrent les agissements du "maudit Mamzer (fils de putain) JESUS" et "ses blasphèmes contre le Dieu d'Israël". Ce qu'on pouvait y lire était en complète, contradiction avec l'enseignement prêché par l'Eglise. Les chevaliers subirent un trés grand choc émotionnel, le Dieu que l'Eglise désignait comme " Père du Christ " était, selon les dires mêmes de Jésus, le diable qu'il était venu combattre sur Terre. Des études de la Bible mirent rapidement en évidence pour ces chevaliers à l'esprit simple et au raisonnement sain que l'enseignement de Jésus et le prétendu " Ancien Testament " étaient à des pôles opposés et n'avaient rien à voir l'un avec l'autre. Bernard de Clairvaux conseilla aux Templiers de ne pas ébruiter leur découverte et confia à Etienne Harding une mission de vérification de ces écrits. Vérification faite, Bernard de Clairvaux arriva à cette conclusion concernant ces écrits : les espions à la solde des Sadducéens firent des rapports pour plaire à ceux qui les payaient, en réalité et pour rester factuel, il suffit de lire les écrits du nouveau testament pour s'appercevoir que jamais JESUS ne critiqua le Dieu des JUIFS (qui était également son père) mais qu'il critiqua en permanence les Sadducéens qui ne vivaient pas selon les préceptes Bibliques, ce qui n'est pas la même chose ! Mais les Templiers étaient des hommes simples et il fallut que Bernard de Clairvaux leur explique que les espions n'avaient pas écrit la vérité mais des mensonges pour plaire à leurs commanditaires et pour discréditer JESUS : ce que les Templiers finirent par comprendre aisément.
Etienne Harding écrira en 1111 une première compilation complète de la bible à la lumière des écrits découverts par les Templiers, et rien ne fut repris, car ces écrits furent considérés comme faux car écrits par des "eschaimins" (espions) à la solde des Sadducéens.

Nous ne pouvons que conseiller la lecture des ouvrages documentés au sujet des connaissances acquises par les Templiers auprès des castes dirigeantes du proche orient au XII ème siécle.

Ce qui est certain ,
c'est que la Bible d'Étienne Harding est un manuscrit enluminé datant du début du XII ème siècle, réalisé à Cîteaux lorsque Étienne Harding en était l'abbé. Le manuscrit se trouve à la Bibliothèque municipale de Dijon ( ms 12 à 15 ). La Bible dite « d’Étienne Harding » ( Dijon, BM, ms 12 à 15 ) est le manuscrit médiéval le plus connu des médiévistes. Aujourd’hui composé de quatre volumes, la Bible était formée au départ par deux tomes : le premier correspondait aux deux premiers volumes actuels ( cotes 12 et 13 ) et le deuxième regroupait les troisième et quatrième volumes d’aujourd’hui (cotes 14 et 15). Le premier tome originel se termine par un Monitum ( ms 13, fol. 150 ), à savoir un « avertissement » dans lequel Étienne Harding, d’origine anglaise, abbé de Cîteaux entre 1108 et 1133 († 1134), explique quelques circonstances liées à la réalisation du manuscrit. Le Monitum étant daté de 1109, on peut conclure qu’à cette date le premier volume de la Bible était terminé. Le deuxième volume, en revanche, a été complété, au plus tard, deux ans après. Le scribe qui l’a copié est en effet le même que celui du premier volume du manuscrit des Moralia in Job ( Dijon, ms 168 à 170 et ms 173 ), qu’un colophon permet de dater de 1111. Par sa datation entre 1109 et 1111, la Bible est ainsi l’un des premiers témoignages, sinon le tout premier produit, du scriptorium de l’abbaye de Cîteaux .

Le Secret des Templiers : Epilogue

1-) Les préliminaires de la Règle
remise lors du Concile de Troyes, dévoilent explicitement qu’une première mission a bien été remplie par les Templiers : « Bien a œuvré Damedieu avec nous et notre sauveur Jésus-Christ, lequel a mandé ses amis de la Sainte cité de Jérusalem en la marche de France et de Bourgogne, lesquels pour notre salut et l’accroissement de la vraie Foi ne cesse d’offrir leurs âmes à Dieu, plaisant sacrifice… »
Bien a œuvré : L’œuvre est donc accomplie
Damedieu : Domine Deus, comme dit le texte latin ou bien Notre Dame ? Les Cisterciens, comme les Templiers ont une dévotion toute particulière pour la Vierge, et la Notre Dame qui nourrissait de son lait Bernard de Clairvaux est bien autre chose que la Vierge Marie…
Avec nous : C’est se reconnaître lui et son Ordre comme les promoteurs de cette mission
Lequel a mandé : Les Chevaliers ont donc été rappelés en France ! Pourquoi si ce n’est que la mission était remplie ?
En la marche de France et de Bourgogne : c’est-à-dire en Champagne ! ( Qui échappe aux juridictions royales et ducales )
2-) La Tradition rabbinique
Le Rabbi Mannaseh ben Israël (1604-1657) explique que Salomon aurait construit une cache sous le Temple lui-même, afin d’y cacher l’arche en cas de danger !
3-) Le Testament maçonnique qui nous dit (7-4)
Le Roi Salomon construisit une crypte secrète, à laquelle on parvenait après en avoir traversé huit autres, toutes souterraines, et desquelles partait un long passage étroit qui rejoignait le palais. La neuvième arche ou crypte se trouvait directement sous le Sanctum Sanctorum ( Saint des Saints ) du Temple. Dans ce séjour, le Roi Salomon se réunissait en privé avec le Roi Hiram et Hiram Abif. C’est dans la neuvième crypte que furent déposés les récipients et trésors sacrés.


Le chercheur G Hancock écrivain universitaire
Ecrit en 2000 dans un de ses livres que pour lui, le site du Temple était le centre de l’intérêt des Templiers et il existe des preuves de leurs fouilles majeures, il cite l’extrait du rapport officiel d’un archéologue israélien qui établit que les Chevaliers fouillaient les ruines du Temple en quête de quelque chose :
- Le tunnel découvert conduit vers l’intérieur sur une distance d’environ 30 mètres depuis le mur sud avant d’être bloqué par des débris de pierre. Nous savions qu’il continuait au-delà, mais nous nous imposons une règle inflexible de ne pas fouiller dans les limites du mont du Temple qui est actuellement sous juridiction islamique sans avoir d’abord obtenu la permission auprès des autorités musulmanes compétentes.Dans ce cas précis, ils nous permirent seulement de mesurer et de photographier la section visible du tunnel et de ne pas entreprendre de fouilles de quelque ordre que ce soit.

Le travail de Graham Hancock sur les Templiers ouvre une hypothèse intéressante : le Kébra Nagastest un simple récit populaire comblant un passé oublié mais la migration de l’Arche a bien eu lieu. Selon lui, vers 650 Avant JC, sous le règne de Mannassé, roi idolâtre de Jérusalem, des prêtres Lévites auraient voulu protéger l’Arche en l’emmenant dans un pays lointain. Ils auraient rejoint l’île d’Eléphantine où on trouve le seul autre temple Juif, peut être justement créé par ces prêtres pour servir de nouvel écrin à l’Arche. L’archéologie prouve la destruction par les Egyptiens (en fait par des Perses mais fomenté par des prêtres de Khnoum) de ce temple au V ème siècle avant JC. Il se pourrait qu’alors les prêtres aient embarqués sur le Nil, l’aient descendu jusqu’au Takazé et se soient installés sur l’île de Tana Kirkos où l’Arche aurait séjournée 800 ans avant d’être déposée à Aksoum lors de la conversion au christianisme de la région sous le roi Ezana vers l’an 300.


Le Géographe arménien, Abou Sala (/Abu Salih)
A écrit en 1207 sur son voyage à Axoum (Eglises et monastères d’Egypte) que lors de la fête du Timkat l’Arche est portée en procession par deux hommes blancs, l’un blond et l’autre roux. Ces hommes seraient selon G Hancock des Templiers. « Les Abyssiniens possèdent aussi l’Arche d’Alliance dans laquelle se trouvent deux tables en pierre gravées par le doigt de Dieu avec les Dix Commandements qu’il laissa aux fils d’Israël. L’Arche d’Alliance se trouve sur l’autel, mais pas aussi haut que celui-ci, elle n’arrive qu’à la hauteur du genou d’un homme, et elle est recouverte d’or. Sur le couvercle il y a plusieurs croix en or et cinq pierres précieuses, une à chaque coin et une au centre. La liturgie de l’Arche se célèbre quatre fois par an, dans le palais du roi [Lalibella] et lorsqu’elle est sortie de l’église et emmenée à la chapelle du palais elle est recouverte d’un dais et portée par un grand nombre d’israélites, descendants de la famille du prophète David, qui ont la peau blanche et les cheveux rouges. »

Entre 1947 et 1950, il préside le grand tribunal rabbinique du Caire en Égypte. En 1968, le rabbin Ovadia Yosef est nommé grand-rabbin de Tel Aviv. Élu pour 10 ans, il obtient le titre de Rishon Letsion, grand-rabbin séfarade d'Israël en 1973.

C'est à ce poste qu'il a, en 1973, à se prononcer (positivement) en faveur de la judaïté des Falashas (juifs d'Éthiopie). Il se distingue en cela des positions conservatrices d'autres responsables juifs orthodoxes, de même qu'il autorise plusieurs centaines de femmes agounot à se remarier alors que leurs époux ont été portés disparus pendant la guerre du Kippour.


Le dernier voyage des Falashmoras d'Ethiopie vers Israël
En 1984 et 1986, les opérations clandestines 'Moïse' et 'Joshua' révèlent à la face du monde l’existence de ces juifs noirs. A l’époque, près de 9 000 Falashas sont rapatriés d’Ethiopie où sévit une famine sans précédent sous la dictature communiste de Mengistu. En 1991, lors de l’opération 'Salomon', quelque 14 400 juifs éthiopiens sont secrètement emmenés en Israël en moins de 48 heures.


Le Lieutenant Charles Wilson
de la Royal engineers en 1866 dirigea une expédition topographique et archéologique à Jérusalem. En fouillant profondément sous le Temple, il exhuma de nombreux objets forts anciens, qui furent positivement identifiés comme Templiers
Pour résumer, il y a fort à parier que les Templiers ont découvert l'arche d'alliance, et que cette découverte fut l'acte fondateur de l'Ordre des pauvres chevaliers du Christ et du Temple de Salomon.


Une autre facette du secret : le Trésor des Templiers

Officiellement les hommes de Philippe IV le Bel ne trouvérent rien ou presque dans les innombrables bâtiments Templiers. Mais peut etre que ce roi de France ne voulait pas donner le montant global de sa spoliation ! Il se peut également que les manuscrits Templiers, les documents comptables, l'or, les pierres précieuses etc, aient été sauvegardés par les Templiers dans des caches secrétes.
Le château de Gisors, construit par les Templiers, est la dernière prison de Jacques de Molay. En 1946, le gardien fait une déclaration à la presse : il vient de découvrir une grande crypte gothique de 30 mètres sur 8 qui contient 12 statues, 19 sarcophages, et 30 coffres de fer cadenassés. Les autorités ne donnent pas suite, font combler les fouilles, licencient le gardien. En 1959, le gardien monsieur Lhomoy devenu valet de ferme en parle à un journaliste qui publie un livre. Les médias s’en mêlent. Il y a les pour et les contre les passions se déchainent. André Malraux, alors ministre ordonne l’ouverture d’une campagne de fouilles par l'armée qui commence en 1963 et qui s'achévera dans le plus grand secret. En 1970, des ouvriers qui creusaient une tranchée à proximité des remparts découvrent un grand bassin de bronze contenant un véritable trésor : 11 359 pièces de monnaies anciennes frappées au XII ème siècle, époque où le château était la propriété des Templiers. Ce trésor repose aujourd'hui au Cabinet des Médailles de la Bibliothèque Nationale. En 1976, on découvre encore à Gisors, une crypte de 6 mètres sur 5, et 25 mètres de souterrains orientés vers le château. Mais, l’immense réseau de galeries qui s’étend sous la ville reste en grande partie inexploré laissant là encore, toute la place au mystère.