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Les Manuscrits de Qumrân ( Ancien testament ) sont un ensemble de parchemins et de fragments de papyrus principalement en hébreu, mais aussi en araméen et en grec, mis au jour principalement entre 1947 et 1956 à proximité du site de Qumrân, en Palestine.


Découverte entre 1947 et 1956 des rouleaux de manuscrits de la mer morte près des ruines de Qumrân dans onze grottes situées aux alentours, 870 manuscrits ont été reconstitués à partir de plusieurs dizaines de milliers de fragments. La plupart ont été écrits sur parchemin et une centaine sur papyrus. Ces Manuscrits de Qumrân furent étudiés pendant 1/2 siècle par les savants du monde entier, vous aurez plus de précisions ci-dessous. Il ressort des études de ces manuscrits de Qumrân que leurs auteurs étaient imprégnés par la gnose essénienne, mais que rien dans le contenu de ces écrits n'est de nature à remettre en cause la véracité des deux testaments arrétés en l'an 382 au concile de Rome.

Les manuscrits de la mer Morte, également appelés manuscrits de Qumran, sont un ensemble de parchemins et de fragments de papyrus principalement en hébreu, mais aussi en araméen et en grec, mis au jour principalement entre 1947 et 1956 à proximité du site de Qumrân, en Palestine mandataire (1947-1948). La découverte de ces quelque 970 manuscrits — dont il ne reste parfois que d'infimes fragments — copiés entre le III ème siècle avant J.C et le 1er siècle après J.C a été faite dans douze grottes où ils avaient été entreposés. Parmi les documents découverts figurent de nombreux livres de la Bible hébraïque ( l'Ancien Testament des chrétiens ). Antérieurs de plusieurs siècles aux plus anciens exemplaires du texte hébreu connus jusqu’alors, ces manuscrits présentent un intérêt considérable pour l'histoire de la Bible. Ils ont été fréquemment attribués, mais sans preuve formelle, au groupe des Esséniens. La découverte majeure de Qumrân est le Grand Rouleau d'Isaïe. C'est le plus ancien manuscrit hébreu complet connu d'un livre biblique : le Livre d'Isaïe. Ce rouleau est le plus emblématique des manuscrits découverts à Qumrân, car le mieux conservé. Composé de dix-sept feuillets de cuir cousus ensemble, il mesure 7,34 mètres de long. Y est transcrite en hébreu, sur cinquante-quatre colonnes, l'intégralité des soixante-six chapitres du livre d’Isaïe. Copié vers le II ème siècle avant J.C , il faisait partie avec les autres manuscrits de la mer Morte des plus anciens textes du Tanakh (Bible hébraïque) connus, jusqu'à la découverte dans la vallée de Hinnom (Géhenne) en 1979 de deux rouleaux d'argent (Ketef Hinnom 1 et 2 aujourd’hui conservé au Musée d’Israël à Jérusalem), datant de la fin du VII ème siècle avant J.C et reprenant un extrait des bénédictions consignées en Nombres 6:24-26. Une des grottes dans lesquelles les manuscrits ont été trouvés. D'autres lieux de la rive occidentale de la mer Morte ont également produit des manuscrits, entre autres Massada et Nahal Hever.

Manuscrits de Qumrân : factuellement sur le principe même de la découverte

Cette découverte en 1947 n'est en fait qu'une redécouverte car l'existence des grottes contenant des manuscrits bibliques et extra bibliques en hébreu et grec, parfois conservés dans des jarres, était déjà mentionnée par Origène en 225 et Timothée Ier en 800. De nombreuses versions existent sur les circonstances et la date ( entre novembre 1946 et l'été 1947, probablement au printemps 1947 ) de cette trouvaille par un berger bédouin, aussi la tentation est-elle forte de considérer comme une belle légende, ou à tout le moins un beau conte oriental, le récit pastoral de la découverte fortuite dans une grotte haut perchée, presque inaccessible et avec une ouverture arrondie ne faisant que 80 cm de large. Le berger appartient en effet à la tribu des Ta'amireh réputée pour fournir aux antiquaires de Bethléem leurs trouvailles archéologiques clandestines et pour faire visiter aux Juifs des grottes censées contenir des vieux textes bibliques et extra bibliques sur leur histoire. Il est aussi possible que ce caractère soi-disant fortuit masque le fait que cette tribu cherchait dans cette grotte une cache pour mettre à l'abri des marchandises de contrebande avec la Transjordanie. De plus, après que l'ancienneté des manuscrits a été authentifiée en décembre 1947 par l'archéologue israélien Eleazar Sukenik et en février 1948 par l'archéologue rattaché à l'American Schools of Oriental Research John C. Trever ( premier chercheur avec William Brownlee, à être autorisé à les photographier6 et à en faire le compte rendu ), la valeur de ces textes grimpe, ce qui encourage les pilleurs à exhumer des textes antiques, voire à en produire de faux ( comme dans l'affaire Shapira en 1883 ). Les tractations et achats de ces manuscrits donnent lieu à des péripéties, sources à nouveau d'histoires rocambolesques relatives à leur découverte. Résumons : la version la plus communément acceptée de cette histoire est largement fondée sur des enquêtes de John C. Trever, qui a notamment interrogé les membres de la tribu des Taamireh dans les années 1960. Selon Trever, durant le printemps 1947 un jeune pâtre bédouin de 15 ans, Muhammed edh-Dhib Hassan, parti à la recherche de l'une de ses chèvres, trouve dans une grotte de grandes jarres qui, pour la plupart, contiennent des rouleaux de cuir étonnamment bien conservés, enveloppés dans de la toile de lin. Des recherches ultérieures mettent au jour de nombreux autres documents. Les rouleaux sont en premier lieu apportés à un antiquaire de Bethléem nommé Ibrahim 'Ijha. La grotte, comme celles qui seront découvertes par la suite, est située sur les pentes désertiques de Qumrân, sur les rives nord-ouest de la mer Morte, et sont d'un accès assez difficile. Eleazar Sukenik comprend l'importance des rouleaux de la mer Morte et son fils Yigael Yadin réussit à convaincre l'État israélien d'acheter ceux qui avaient été mis en vente en 1954. De 1951 à 1956, le P. Roland de Vaux, membre de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem, est chargé par le Département des antiquités jordaniennes de fouiller le site de Qumrân. C'est au cours de ces fouilles que sont retrouvés des centaines de manuscrits, en particulier dans la grotte 4. « De 1947 à 1956, des dizaines d'excavations et grottes sont explorées dans les environs proches de Qumrân. Dans onze d'entre elles, on retrouva des manuscrits en nombre et en qualité variables : certains avaient été déposés dans des jarres. De ces cachettes, on retira quelques rouleaux bien conservés, mais surtout des milliers de fragments aux dimensions diverses allant de plusieurs colonnes à quelques millimètres carrés. » En février 2017, des archéologues de l'Université Hébraïque annoncent la découverte d'une douzième grotte, contenant de nombreuses jarres toutes brisées et vidées presque entièrement de leur contenu. Le pillage semble remonter aux années 1950 car une pioche en métal de cette époque a été retrouvée sur place.

Ecrits apocryphes intertestamentaires : Ancien testament


Les écrits apocryphes reliés à l'Ancien Testament constituent une mosaïque de textes variés souvent farfelus de la littérature juive ( découverts par les Chrétiens), du III siècle avant J.C au VI ème siècle après J.C, qui ont été rejetés par l'église au concile de Rome en l'an 382. En effet tous ces textes farfelus pour le moins n'étaient pas de nature à conforter la cohésion de l'ancien testament à travers les textes déjà définis comme vrais et retenus pour composer cet ancien testament. Après l'an 382 des auteurs continuèrent à produire des écrits en laissant libre court à leurs imaginations voire quelques fois pour certains à leurs fantasmes ! Enfin pour certains écrits nous pouvons sérieusement nous interroger sur le but recherché par leurs auteurs tant les incohérences ( faits, dates, lieux ) sont nombreuses !

Les écrits ci-dessous comportant dans leur titre la lettre "Q" sont des ouvrages reconstitués à partir des fragments retrouvés dans les grottes de Qumrân.





Écrits apocryphes chrétiens : pour mémoire car les manuscrits de Qumran sont antérieurs à la vie de Jésus


C'est un ensemble hétéroclite, comme le précédent, très hétérogène de textes souvent farfelus au regard du factuel et dont les dates de rédaction sont variables, se positionnant très souvent en marge du Christianisme. Les auteurs de ces écrits habitaient le plus souvent à des centaines de kilomètres de Jérusalem ( voire quelque fois à 2000 kms ) et n'avaient pas connu Jésus car ce dernier avait été crucifié des centaines d'années auparavant ( voire pour certains, 1500 ans auparavant ).
Pour ne citer qu'un exemple : L’Évangile de Barnabé est un ouvrage anonyme décrivant la vie de Jésus de Nazareth. Les deux manuscrits les plus anciens, rédigés en italien et en espagnol, datent de la fin du XVI ème siècle, mais du texte espagnol il ne subsiste qu'une copie du XVIII ème siècle !!
Tous ces auteur ont surfé sur la vague du Christianisme très à la mode entre les II ème et X ème siècle afin de se faire une renommée et gagner beaucoup d'argent. Lors du concile de Rome en 382 l'église après des décennies d'études effectuées par ses docteur arréta les canons fermés des deux testaments en rejetant tous ces écrits apocryphes. Il convient enfin de noter que certains de ces écrits témoignent d'une influence judéo-chrétienne ou gnostique-essénienne.